Acte de cession de droits de souscription (personne morale)

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Agissant en qualité de représentant légal de la société (nom de la société), société au capital de (montant capital de la société) euros, dont le siège est (adresse siège social), (ville siège social),

Propriétaire de (nombre de parts sociales) actions de la société anonyme (nom de la société), au capital de (montant du capital de la société) euros, dont le siège est (adresse siège social), (ville siège social),

Déclare par les présentes céder à (identité acquérant) les droits attachés à ces actions dans la souscription aux actions nouvelles de (prix émission action nouvelle) euros chacune, émises en augmentation de capital de ladite Société.

Commentaire : Si "cession des actions avec clause d'agrément" est vrai, conserver le paragraphe suivant.

Conformément à l'article (numéro article statuts) des statuts, la présente cession devra être agréée par le Conseil d'Administration.

Fait à (ville), le (date du courrier).

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Comprendre l'acte de cession de droits de souscription

Qu'est-ce qu'une cession de droits ?

L'acte de cession de droits de souscription est un document juridique qui permet à une personne morale, comme une société, de transférer à une autre personne les droits liés à ses actions. Ces droits peuvent inclure le droit préférentiel de souscription, qui donne la priorité aux associés existants lors de l'émission de nouvelles actions.

Le transfert de ces droits est souvent effectué dans le cadre d'une augmentation de capital. Il permet au cessionnaire d'acquérir des actions nouvelles à un prix préférentiel.

La cession de ces droits est un acte important qui nécessite une compréhension claire des implications juridiques et fiscales.

Comment fonctionne un droit de souscription ?

Un droit de souscription, aussi connu sous le nom de "droit préférentiel de souscription", est généralement accordé aux actionnaires existants lors d'une augmentation de capital d'une société. Ce droit donne à l'actionnaire la possibilité d'acheter des actions supplémentaires dans la société avant que ces actions ne soient offertes au public ou à d'autres investisseurs.

D'un point de vue pratique, lorsqu'une augmentation de capital est annoncée, la société émet un certain nombre de droits de souscription en fonction du nombre d'actions actuellement détenues par chaque actionnaire. Ces droits peuvent ensuite être utilisés pour souscrire à de nouvelles actions à un prix déterminé, généralement inférieur au prix du marché.

Un point important à noter est que les droits de souscription sont généralement négociables. Cela signifie que si un actionnaire ne souhaite pas ou ne peut pas exercer son droit de souscription, il peut choisir de vendre ses droits sur le marché.

Qu'est-ce que le droit préférentiel de souscription ?

Le droit préférentiel de souscription est un avantage conféré aux actionnaires existants lors d'une augmentation de capital. Il s'agit d'un droit qui leur permet de souscrire, en priorité, aux nouvelles actions émises. Ce droit est attaché à chaque action détenue, permettant ainsi aux actionnaires de maintenir leur taux de participation dans le capital de la société.

Il peut être exercé de deux manières :

  • La souscription à titre irréductible : l'actionnaire souscrit à l'augmentation de capital proportionnellement à ses droits dans le capital social avant augmentation.
  • La souscription à titre réductible : l'actionnaire peut souscrire à un nombre d'actions supérieur à sa part proportionnelle, si des actions nouvelles restent disponibles suite à la souscription à titre irréductible.

L'actionnaire peut également choisir de renoncer à son droit préférentiel de souscription, soit en ne l'exerçant pas, soit en cédant ce droit à une autre partie.

Le rôle de l'acte de cession de parts sociales dans le cadre juridique

L'acte de cession joue un rôle crucial dans le paysage juridique en tant qu'instrument de transfert de droits, notamment dans le cas des droits de souscription. C'est un contrat tripartite nécessitant l'accord du cocontractant cédé pour sa validité. L'absence de consentement de ce dernier peut entraîner la nullité de la cession.

Dans le contexte de l'augmentation de capital d'une société, l'acte de cession permet au détenteur initial des droits de souscription de céder ces droits à un autre individu ou entité. Par conséquent, le cessionnaire acquiert le droit préférentiel de souscription, lui permettant de souscrire en priorité aux nouvelles actions émises.

Il est à noter que l'acte de cession doit être rédigé et signé d'une manière spécifique et respecter certaines conditions de validité pour être juridiquement contraignant.

La fiscalité liée à la cession des droits de souscription

La cession des droits de souscription est soumise à une fiscalité spécifique qui peut varier en fonction de plusieurs critères. Pour les cessions de participation dans des personnes morales à prépondérance immobilière, le droit d'enregistrement est de 5%. Si la cession concerne des parts sociales dans des sociétés dont le capital n'est pas divisé en actions, le droit d'enregistrement est de 3%.

Il faut noter que le souscripteur qui réinvestit l'intégralité du prix de vente des titres cédés en souscription de nouveaux titres dans un délai maximum de 12 mois à compter de la cession peut bénéficier d'une réduction d'impôt.

En cas de cession, celle-ci doit être déclarée dans un délai d'un mois à compter de sa date. Les droits d'enregistrement dus à l'occasion d'une cession doivent être payés par l'acquéreur, tandis que le cédant est imposé sur la plus-value qu'il réalise.

Il convient de consulter un professionnel pour obtenir des conseils personnalisés car ces informations sont générales et peuvent varier en fonction de la situation spécifique de chaque cédant.

Détermination du prix dans une promesse de cession

La détermination du prix dans une promesse de cession est une étape cruciale. Elle nécessite une méthodologie précise pour garantir un prix équitable et éviter les contestations futures. Le prix peut être déterminé de manière bilatérale par les parties, ou fixé par un tiers désigné, comme un expert. Il est généralement déterminable au jour de la cession, ce qui implique une méthode prévue au contrat pour ajuster le prix en fonction des variations potentielles de la valeur des parts ou actions.

  • Prix déterminé : un montant fixe est convenu lors de la promesse. Cependant, cette pratique peut être risquée car la valeur des parts sociales ou des actions peut fluctuer entre le jour de la promesse et le jour de la cession.
  • Prix déterminable : une méthode est prévue au contrat pour ajuster le prix, par exemple en fonction de la performance future de l'entreprise ou d'autres critères pertinents.

Il est essentiel de préciser que toute promesse de vente sans prix déterminé ou déterminable peut être considérée comme nulle.

Les conditions de validité d'un acte de cession

Pour être valide, un acte de cession doit respecter plusieurs conditions.

Tout d'abord, il doit être écrit. Cette formalité est non seulement une règle de preuve, mais aussi une condition de validité de la cession. Tous les droits qui ne sont pas explicitement cédés dans le contrat restent en possession de l'auteur.

Ensuite, l'acte doit inclure certaines mentions obligatoires, comme la nature et la portée des droits cédés. Le détail de chaque droit cédé doit être précisé : droit de reproduction, de représentation, etc.

Enfin, le consentement des parties est indispensable. En d'autres termes, les parties doivent avoir un accord clair et sans équivoque sur l'objet de la cession et le prix de celle-ci.

Il faut souligner que la cession de droits d’auteur peut se faire à titre gratuit ou onéreux selon le Code de la propriété intellectuelle.

Rédaction d'un acte de cession : étapes clés

La rédaction d'un acte de cession suit un certain nombre d'étapes clés pour assurer sa validité et sa légalité.

  1. Identification des parties : Il faut préciser l'identité du cédant et du cessionnaire, y compris leurs coordonnées et leurs statuts juridiques.

  2. Description détaillée des droits cédés : Il est crucial de décrire précisément les droits de souscription qui sont cédés. Cela comprend le nombre de droits, leur valeur et tout autre détail pertinent.

  3. Détermination du prix : Comme mentionné précédemment, le prix doit être clairement défini dans l'acte de cession. Il peut être fixe ou variable, mais il doit être déterminable.

  4. Date de l'acte et signatures : L'acte doit être daté et signé par les deux parties pour être valide. Il est recommandé d'avoir des témoins pour garantir l'authenticité des signatures.

  5. Conservation de l'acte : Une fois l'acte signé, il doit être conservé par les deux parties pour preuve en cas de litige.

Rappelez-vous que chaque situation est unique, et il est recommandé de consulter un professionnel du droit pour obtenir des conseils spécifiques à votre cas.

Formalités post-cession : enregistrement et autres obligations

Après la cession des droits de souscription, certaines formalités doivent être respectées. Pour officialiser la transaction, l'acte de cession doit être enregistré auprès du service des Impôts. Cette démarche peut être effectuée en ligne via le site impots.gouv.fr, que vous soyez un particulier ou un professionnel.

  • Les cessions d'actions sont assujetties à un droit d'enregistrement proportionnel de 0,1%.
  • Pour les cessions de biens meubles ou d'actes constatant des baux à durée limitée, un droit fixe est appliqué.

Il est à noter que certaines cessions peuvent être exonérées. De plus, l'enregistrement de l'acte de cession doit se faire dans un délai d'un mois suivant la date de l'acte de cession ou la date d'entrée en possession si elle est antérieure. En cas de non-respect de ce délai, des pénalités peuvent s'appliquer.

Pièges à éviter lors de la rédaction d'un acte de cession

La rédaction d'un acte de cession est un processus complexe qui doit être géré avec soin pour éviter les erreurs. Voici quelques pièges à éviter :

  • Omission de détails : Chaque aspect de la cession doit être soigneusement détaillé dans l'acte. Cela comprend les droits cédés, le prix, la date d'effet, etc. Une omission peut entraîner des malentendus et des litiges.

  • Manque de précision : Les termes de l'acte doivent être clairs et précis. L'utilisation de langage ambigu ou vague peut entraîner des interprétations différentes et des contentieux.

  • Non-respect des formalités légales : Certaines formalités telles que l'enregistrement de l'acte doivent être respectées pour que la cession soit valide. Le non-respect de ces formalités peut entraîner des sanctions.

  • Ignorance des droits d'auteur : Les droits d'auteur ne se présumant pas, ils doivent être explicitement cédés par écrit. Ne pas le faire peut entraîner un transfert incomplet des droits.

  • Non-consultation d'un expert : Compte tenu de la complexité des cessions de droits, il est conseillé de consulter un professionnel du droit pour garantir la validité et la légalité de l'acte.

Particularités d'un acte de cession de droits de souscription d'une personne morale 

Dans le cas d'une personne morale, l'acte de cession de droits de souscription présente des particularités. Il implique généralement la participation de plusieurs membres, dont un président, un secrétaire, un vice-président et un trésorier. La prise de décision concernant la cession est souvent le résultat d'une autorisation de l'Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) pour une augmentation de capital.

Les implications fiscales sont également à prendre en compte. Par exemple, les cessions de participation dans des personnes morales à prépondérance immobilière sont assujetties à un droit d'enregistrement de 5%.

Enfin, la déclaration des cessions de droits sociaux peut s'effectuer en ligne, une facilité offerte aux personnes morales.

Modèle/Exemple d'Acte de cessions de droits de souscriptions (personne morale). 

Nous proposons un modèle/exemple d'Acte de cessions de droits de souscription (personne morale) annoté, téléchargeable et modifiable afin de permettre aux parties non-juristes de rédiger un tel document avec confiance.

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