Statuts de SCI de location
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- Qu'est-ce qu'une Société Civile Immobilière de location ?
- Quels sont les statuts constitutifs d’une SCI de location immobilière ?
- Quels sont les avantages fiscaux et pratiques d’une SCI de location immobilière ?
- Y a-t-il des risques lors de la création d’une SCI de location immobilière ?
- Quelles sont les différences entre une SCI de location meublée et une SCI de location non meublée
- Quels types d’assurances dois-je prendre si je crée une SCI de location immobilière ?
- Notre exemple de modèle de statuts de SCI de location
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Au capital de (montant) €
Numéro de Siren : (numéro)
Siège social : (siège social)
Les soussignés :
(prénom) (nom), demeurant (adresse), (profession), né(e) le (date), à (lieu)
Commentaire : Si un des associés est une personne physique marié, une personne mineure ou une personne morale, indiquez-le avec les ajouts nécessaires.
Ont établi, ainsi qu’il suit, les statuts de la société civile immobilière de location devant exister entre eux :
Article premier : Forme
Il est formé entre les propriétaires des parts sociales, ci-après créées et de celles qui pourraient l’être ultérieurement, une société civile régie par les articles 1832 et suivants du Code civil, par tous textes qui viendraient à les modifier ou les compléter, et par les présents statuts.
Art. 2 Objet
La société a pour objet la propriété, la gestion, et plus généralement, l’exploitation par bail, location ou toute autre forme d’un immeuble que la société se propose d’acquérir (ou : apporté à la société) et toutes opérations financières, mobilières ou immobilières de caractère purement civil se rattachant à l’objet social.
Art. 3 Dénomination sociale
La société prend la dénomination de (Nom de la Société).
Art. 4 Durée
La société est constituée pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf (99) années à compter de son immatriculation au registre du commerce et des sociétés, sauf cas de prorogation ou de dissolution anticipée.
La prorogation résulte d’une décision collective des associés prises à la majorité exigée par la modification des statuts.
Art. 5 Siège social
Le siège de la société est fixé à (adresse siège social).
Le siège social peut être transféré en un autre lieu de la même ville ou du même département par décision de la gérance qui pourra en conséquence modifier les statuts et partout ailleurs, sur décision collective extraordinaire.
Art. 6 Apports
Les apports faits par les associés sont les suivants :
6.1. Apport en numéraire
(Prénom) (Nom) pour un montant de (à compléter en lettres et en chiffres)
(Prénom) (Nom) pour un montant de (à compléter en lettres et en chiffres)
Sur le compte ouvert au nom de la société en formation auprès de (établissement financier)
6.2. Apport en nature
(Prénom) (Nom) apporte à la société sous les garanties ordinaires de droit et de fait un immeuble situé à (adresse) et évalué à la somme de (Montant) euros.
Commentaire : L’apport en nature peut être en pleine propriété, en jouissance, en nue-propriété ou en usufruit. Dans l’un de ces différents cas, il est important de le préciser.
Article 6.bis – Intervention pour apport en fond commun.
(Prénom) (Nom) indique avoir été informé de la souscription par son conjoint des parts sociales ci-dessus visées au moyen de fonds dépendant de la communauté de biens existants entre eux et ne pas revendiquer la qualité d’associé(e).
Art. 7 Capital social
Le capital social est fixé à la somme totale de (montant) € se décomposant comme suit : (à compléter). Il est divisé en (nombre) parts sociales de (montant) € chacune numérotée de 1 à (à compléter) et attribués de la manière suivante : (à compléter).
Art. 8 Augmentation et réduction du capital
Le capital pourra être augmenté en une ou plusieurs fois en vertu d’une décision prise par les associés.
Le capital pourra aussi à toute époque être réduit soit par retrait d’apports, soit par des remboursements égaux sur toutes les parts, ou par achat et annulation de parts, le tout par décision collective des associés.
Art. 9 Parts sociales
Les parts sociales ne peuvent être représentées par des titres négociables.
Chaque part possédée par l’un des associés donne droit dans la répartition des bénéfices et dans le boni de liquidation, à une fraction proportionnelle au nombre de parts existantes, aux pertes et au malus de liquidation s’il y en a, et à la participation aux décisions collectives prises lors des assemblées générales.
Chaque part est indivisible à l’égard de la société. Quand les parts sociales font l’objet d’un usufruit, c’est au nu-propriétaire qu’appartient le droit de vote, sauf pour les décisions qui concernent l’affectation des bénéfices, car là, le droit de vote est réservé à l’usufruitier.
Art. 10 Scellés
Les héritiers et ayant droit ou créanciers d’un associé ne peuvent, sous quelques prétextes que ce soit, requérir l’apposition de scellés sur les biens et droits de la société, ou demander le partage ou la licitation, ni s’immiscer d’aucune manière dans les actes de son administration.
Art. 11 Responsabilité des associés
Les associés répondent indéfiniment des dettes sociales à proportion de leur part dans le capital social à la date de l’exigibilité ou au jour de la cessation des paiements.
L’associé qui n’a apporté que son industrie est tenue comme celui dont l’apport est le plus faible.
Les créanciers ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un associé qu’après avoir préalablement et vainement poursuivi la personne morale.
Art. 12 Faillite d’un associé
S’il y a déconfiture, faillite personnelle, liquidation des biens ou règlement judiciaire atteignant l’un des associés et à moins que les autres ne décident de dissoudre la société par anticipation, il est procédé au remboursement des droits sociaux de l’intéressé, lequel perdra alors la qualité d’associé ; la valeur des droits sociaux est déterminée conformément à l’article 1843-4 du Code civil.
Art. 13 Cession de parts
13.1. La cession de parts sociales doit être constatée par écrit.
La cession n’est opposable à la société seulement lorsque qu’elle lui aura été signifiée par acte extrajudiciaire ou qu’elle aura été acceptée par elle dans un acte authentique. Elle n’est opposable aux tiers qu’après accomplissement de cette formalité et après publication conformément à la loi.
13.2. La cession de parts entre associés, la cession de parts entre ascendants et descendants et, le cas échéant, la cession de parts entre conjoints, interviennent librement ; toute autre cession n’intervient qu’après agrément du cessionnaire proposé par les associés se prononçant à la majorité des deux tiers au moins du capital social (ou : se prononçant à l’unanimité, ou : se prononçant à la majorité des trois quarts au moins du capital social).
(OU)
Toutes les cessions de parts même entre associés, ascendants et descendants, et entre conjoints, n’interviennent qu’après agrément du cessionnaire proposé par les associés se prononçant à la majorité des deux tiers au moins du capital social (ou : se prononçant à l’unanimité ou : se prononçant à la majorité des trois quarts au moins du capital social).
13.3. À l’effet d’obtenir cet agrément, l’associé qui projette de céder tout ou partie de ses parts, soit en faire la notification à la société et à chacun des coassociés par lettre recommandée avec avis de réception, indiquant le nombre de parts à céder, les nom, prénoms, nationalité, profession et domicile du cessionnaire proposé et demandant l’agrément dudit cessionnaire.
Dans le mois de la réception de cette lettre par la société, la société doit convoquer les associés en assemblée, ou faire procéder à une consultation écrite des associés à l’effet de les voir se prononcer sur l’agrément sollicité.
Lorsqu’ils refusent le cessionnaire proposé, les associés se portent acquéreurs des parts; si plusieurs d’entre eux décident d’acquérir des parts, ils sont réputés acquéreurs à proportion des parts qu’ils détenaient antérieurement ; si aucun associé ne se porte acquéreur ou si les offres des associés portent sur un nombre de parts inférieur à celui que le cédant entend céder, la société peut faire acquérir tout ou partie des parts par un tiers ou les acquérir elle-même en vue de leur annulation.
Les offres d’achat sont notifiées au cédant par la gérance par lettre recommandée avec avis de réception, indiquant les noms des acquéreurs proposés ou l’offre de rachat par la société ainsi que le prix offert. En cas de contestation sur le prix, celui-ci est fixé conformément à l’article 1843-4 du Code civil, sans préjudice du droit pour le cédant de conserver ses parts.
Si aucune offre d’achat n’est faite au cédant dans le délai de six mois à compter de la dernière des notifications faite par lui à la société et à ses coassociés en vue de l’agrément du cessionnaire, l’agrément est réputé acquis à moins que ces coassociés ne décident, dans le même délai, la dissolution de la société ; le cédant peut toutefois rendre caduque la décision en faisant connaître dans le mois de la décision, par lettre recommandée avec avis de réception adressée à la société, qu’il renonce à la cession projetée.
Lorsque l’agrément est donné ou est réputé acquis, la cession projetée doit être régularisée dans le délai de deux mois, passé ce délai, le cédant est réputé avoir renoncé à la cession.
13.4. Les dispositions des paragraphes 13.2 et 13.3 qui précèdent s’appliquent à toutes les mutations entre vifs intervenant de gré à gré, à titre onéreux ou gratuit, aux apports en société.
Art. 14 Transmission par décès ou en suite de liquidation de communauté entre époux
Les parts sociales sont librement transmissibles par voie de succession au profit des héritiers en ligne directe du titulaire, lesquels devront, dans les plus courts délais, justifier à la société de leur état civil, de leur qualité et de la propriété divise ou indivise des parts sociales du défunt par la production d’un certificat de propriété ou de tout autre acte probant.
Toute transmission de parts sociales par voie de succession ou à la suite d’une liquidation de communauté entre époux, au profit de personnes autres que les héritiers en ligne directe du défunt, ne pourra avoir lieu qu’avec l’agrément des associés se prononçant à … (fraction ou unanimité) du capital social.
Le conjoint survivant et les héritiers autres que les héritiers en ligne directe qui devront présenter toutes indications et justifications utiles sur leur état civil et leurs qualités, devront solliciter cet agrément de la manière prévue à l’article précédent.
À défaut d’agrément et conformément à l’article 1870-1 du Code Civil les intéressés sont seulement créanciers de la société et n’ont droit qu’à la valeur des droits sociaux de leur auteur ou à leur part dans ces droits, déterminée dans les conditions fixées par l’article 1843-4 du Code civil.
Art. 15 Époux communs en biens
L’époux commun en biens, qui apporte à la société un bien commun, doit justifier de l’avis donné à son conjoint, un mois à l’avance, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Seul aura la qualité d’associé, l’époux qui effectue l’apport.
Toutefois, la qualité d’associé pour la moitié des parts souscrites est également reconnue au conjoint de l’apporteur si celui-ci signifie à la société sa volonté d’être personnellement associé.
Si cette volonté est manifestée lors de l’apport, l’acceptation ou l’agrément de la société vaut pour les deux époux ; dans les autres cas, il sera fait application de l’article 15 des présents statuts.
Art. 16 Retrait d’un associé
Tout associé peut se retirer totalement ou partiellement de la société avec l’accord unanime des associés, ou par décision du président du Tribunal de Grande Instance statuant en référé et autorisant le retrait pour justes motifs.
L’associé qui se retire a droit au remboursement de la valeur de ses parts au jour du retrait. La valeur des parts est déterminée par accord entre les associés ou, à défaut, à dire d’expert en application des dispositions de l’article 1843-4 du Code civil.
Art. 17 Gérance
La société est administrée par un ou plusieurs gérants choisis parmi les associés ou en dehors d’eux, par une décision collective des associés représentants plus de la moitié des parts sociales.
Une majorité plus importante peut être prévue.
(Nom du gérant), présent et acceptant, est nommé en qualité de premier gérant.
Art. 18 Durée d’exercice des fonctions de gérant
Les gérants sont nommés pour une durée illimitée.
Les fonctions de gérant cessent par le décès, l’interdiction, la déconfiture, la faillite, la révocation ou la démission.
Le décès ou la cessation des fonctions d’un gérant pour quelque motif que ce soit, n’entraîne ni dissolution de la société, ni ouverture d’un droit de retrait pour l’associé gérant.
Les gérants sont révocables par décision ordinaire des associés même lorsque leur nom figure dans les statuts ; si la révocation est décidée sans juste motif, elle peut donner lieu à des dommages-intérêts.
Les gérants sont également révocables par les tribunaux pour cause légitime, à la demande de tout associé.
En rémunération de leurs fonctions, les gérants peuvent recevoir un salaire annuel dont le montant et les modalités sont fixés par les associés.
Art. 19 Pouvoirs
Dans les rapports entre associés, le gérant peut accomplir tous les actes de gestion que demande l’intérêt de la société.
Dans les rapports avec les tiers, il engage la société par les actes entrant dans l’objet social.
S’il y a plusieurs gérants, ils exercent séparément ces pouvoirs, sauf le droit qui appartient à chacun d’eux de s’opposer à une opération avant qu’elle ne soit conclue.
Cependant à l’égard des tiers, l’opposition formée par un gérant aux actes d’un autre gérant est sans effet, à moins qu’il ne soit établi qu’ils en ont eu connaissance.
Art. 20 Responsabilité
Chaque gérant est responsable individuellement envers la société et envers les tiers, soit des infractions aux lois et règlements, soit de la violation des statuts, soit des fautes commises dans la gestion.
Si plusieurs gérants ont participé aux mêmes faits, leur responsabilité est solidaire à l’égard des tiers et des associés.
Toutefois, dans leurs rapports entre eux, le Tribunal Judiciaire détermine la part contributive de chacun dans la réparation du dommage.
Si une personne morale exerce les fonctions de gérant, ses dirigeants sont soumis aux mêmes conditions et obligations et encourent les mêmes responsabilités civiles et pénales que s’ils étaient gérants en leur nom propre, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale qu’ils dirigent.
Art. 21 Action sociale
Outre l’action en réparation du préjudice subi personnellement, un ou plusieurs associés peuvent intenter une action en responsabilité contre les gérants. Les demandeurs sont habilités à poursuivre la réparation du préjudice subi par la société ; en cas de condamnation du gérant, les dommages-intérêts sont alloués à la société.
Aucune décision de l’assemblée des associés ne peut avoir pour effet d’éteindre une action en responsabilité contre les gérants pour la faute commise dans l’accomplissement de leur mandat.
Art. 22 Décisions des associés
Les décisions qui excèdent les pouvoirs reconnus aux gérants, sont prises par les associés en assemblée générale.
Elles peuvent encore résulter du consentement de tous les associés exprimé dans un acte, ou d’une consultation écrite.
Art. 23 Assemblées
L’assemblée des associés est convoquée au lieu du siège social ou tout autre lieu de la même ville à l’initiative de la gérance.
Toutefois, tout associé peut demander à la gérance de provoquer une délibération des associés sur une question déterminée.
Sauf si la question porte sur le retard de la gérance à remplir l’une de ses obligations, la demande est considérée comme satisfaite lorsque la gérance accepte que la question soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée.
Si le gérant s’oppose à la demande ou garde le silence, l’associé demandeur peut, à l’expiration du délai d’un mois à dater de sa demande, solliciter du président du Tribunal Judiciaire, statuant en la forme des référés, la désignation d’un mandataire chargé de provoquer la délibération des associés.
Les associés sont convoqués quinze jours au moins avant la réunion de l’assemblée, par lettre recommandée ; celle-ci indique l’ordre du jour de telle sorte que le contenu et la portée des questions qui y sont inscrites apparaissent clairement sans qu’il y ait lieu de se reporter à d’autres documents.
Tous les associés, quel que soit le nombre de parts qu’ils possèdent, ont accès à l’assemblée.
Tout associé peut se faire représenter par un autre associé.
Chaque membre de l’assemblée dispose d’autant de voix qu’il possède ou représente de parts sans limitation.
L’assemblée est présidée par le gérant ou l’un des gérants. Si aucun des gérants n’est associé, elle est présidée par l’associé présent qui possède ou représente le plus grand nombre de parts sociales et qui accepte ces fonctions. Si deux associés qui possèdent ou représentent le même nombre de parts sont acceptants, la présidence de l’assemblée est assurée par le plus âgé.
L’assemblée ne peut délibérer sur une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour. Néanmoins elle peut, en toutes circonstances, révoquer un ou plusieurs gérants et procéder à leur remplacement.
L’assemblée, régulièrement constituée, représente l’universalité des associés.
Ses délibérations prises conformément aux statuts, obligent tous les associés même absents, dissidents ou incapables.
Toute délibération de l’assemblée des associés est constatée par un procès-verbal indiquant la date et le lieu de la réunion, les nom, prénoms et qualité du président, les noms et prénoms des associés présents ou représentés, le nombre de parts détenues par chacun d’eux, les documents et rapports soumis aux associés, un résumé des débats, le texte des résolutions mises aux voix et le résultat des votes.
Les procès-verbaux sont établis et signés par les gérants et, s’il y a lieu, par le président de l’assemblée, sur un registre spécial tenu au siège de la société, coté et paraphé dans la forme ordinaire et sans frais, soit par un juge du Tribunal de commerce ou du tribunal Judiciaire, soit par le maire ou un adjoint du maire de la commune du siège de la société.
Toutefois, les procès-verbaux peuvent être établis sur des feuilles mobiles numérotées sans discontinuité, paraphées dans les conditions prévues à l’alinéa précédent et revêtues du sceau de l’autorité qui les a paraphées. Dès qu’une feuille a été remplie, même partiellement, elle doit être jointe à celles précédemment utilisées. Toute addition, suppression, substitution ou interversion de feuilles est interdite.
Les copies ou extraits de procès-verbaux des délibérations des associés sont valablement certifiés conformes par un seul gérant.
Au cours de la liquidation de la société, leur certification est valablement effectuée par un seul liquidateur.
Art. 24 Décision unanime dans un acte
Les associés peuvent prendre à l’unanimité toute décision collective par acte notarié ou sous seing privé.
Cette décision est mentionnée, à sa date, dans le registre des procès-verbaux prévu à l’article 25 ci-dessus.
La mention dans le registre contient obligatoirement l’indication de la forme, de la nature, de l’objet et des signatures de l’acte.
L’acte lui-même, s’il est sous seing privé, ou sa copie authentique s’il est notarié, est conservé par la société de manière à permettre sa consultation en même temps que le registre des délibérations.
Art. 25 Consultation écrite
Si les associés sont consultés par écrit, la gérance notifie en double exemplaire, à chaque associé, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, le texte du projet de chaque résolution ainsi que les documents nécessaires à l’information des associés.
Chaque associé devra retourner un exemplaire daté et signé de chaque résolution en indiquant pour chacune d’elles “ adoptée ” ou “ rejetée ”.
À défaut de ces mentions, ou en l’absence de réponse dans le délai prévu, l’associé est réputé s’être abstenu.
Chaque associé dispose d’un délai maximum de quinze jours à compter de la date de réception des documents nécessaires à son information pour émettre son vote.
Art. 26 Décisions ordinaires
Les décisions ordinaires sont essentiellement des décisions de gestion.
Elles concernent, d’une manière générale, toutes les questions qui n’emportent pas modification des statuts ainsi que la nomination des gérants ou leur révocation même si leur nom figure dans les statuts.
Ces décisions sont valablement prises par un ou plusieurs associés représentants plus de la moitié du capital.
Art. 27 Décisions extraordinaires
Les décisions extraordinaires ont pour objet la modification des statuts dans toutes leurs dispositions.
Ces décisions ne sont valablement prises seulement si elles ont été adoptées par les associés représentants les deux tiers au moins du capital social.
Toutefois, toute mesure emportant changement de la nationalité de la société ou encore augmentation de la responsabilité des associés à l’égard des tiers, doit être prise à l’unanimité.
Art. 28 Information des associés
Dès que les associés sont convoqués à une assemblée, le texte des résolutions proposées et tout document nécessaire à l’information des associés sont tenus à leur disposition au siège social, où ils peuvent en prendre connaissance ou copie.
Les associés peuvent demander que ces documents leur soient adressés soit par lettre simple, soit à leurs frais, par lettre recommandée.
Lorsque l’ordre du jour de l’assemblée porte sur la reddition de compte des gérants, le rapport d’ensemble de la gérance sur l’activité de la société, le texte des résolutions proposées et tous autres documents nécessaires à l’information des associés sont adressés à chacun d’eux par lettre simple, quinze jours au moins avant la réunion de l’assemblée. Les mêmes documents sont, pendant ce délai, tenus à la disposition des associés au siège social, où ils peuvent en prendre connaissance ou copie.
En outre, tout associé a le droit, une fois par an, de prendre par lui-même, au siège social, connaissance ou copie de tous les livres et documents sociaux, des contrats, factures, correspondances, procès-verbaux et, plus généralement, de tout document établi par la société ou reçu par elle.
Dans l’exercice de ces droits, l’associé peut se faire assister d’un expert choisi parmi les experts agréés par la Cour de Cassation ou les experts d’une Cour d’Appel.
Tout associé a également, une fois par an, le droit de poser par écrit des questions sur la gestion sociale auxquelles il devra être répondu par écrit dans le délai d’un mois.
Enfin tout associé peut, après toute modification statutaire, demander à la société la délivrance d’une copie certifiée conforme des statuts en vigueur au jour de la demande. La société doit annexer à ce document la liste mise à jour des associés, ainsi que des gérants.
Art. 29 Exercice social
L’exercice social commence au 1er janvier et finit le 31 décembre. Par exception, le premier exercice social comprendra la période courue entre le jour de l’immatriculation de la société et le (date)
Art. 30 Comptes sociaux – Rapport de la gérance – Approbation des comptes
À la clôture de chaque exercice, la gérance établit l’inventaire, le compte d’exploitation générale, le compte de profits et pertes et le bilan de la société.
La gérance doit, au moins une fois dans l’année, rendre compte de sa gestion aux associés.
Cette reddition de compte doit comporter un rapport écrit d’ensemble sur l’activité de la société au cours de l’année ou de l’exercice écoulé comportant l’indication des bénéfices réalisés ou prévisibles et des pertes encourues ou prévues.
Les associés doivent être convoqués en assemblée générale dans les six mois de la clôture de l’exercice à l’effet de statuer sur les comptes de l’exercice écoulé et sur l’affectation des résultats.
Art. 31 Affectation et répartition des résultats
Les bénéfices nets sont constitués par les produits nets de l’exercice, déduction faite des frais généraux, des charges sociales, ainsi que de tous amortissements et de toutes provisions.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice net de l’exercice diminué des pertes antérieures et augmenté des reports bénéficiaires.
Toutefois, avant toute distribution de ce bénéfice sous forme de dividendes proportionnellement au nombre de parts possédées par chacun d’eux, les associés peuvent décider de prélever toutes sommes qu’ils jugeront convenables pour les porter en tout ou partie à tous fonds de réserves ou encore pour les reporter à nouveau.
En outre, les associés peuvent décider la mise en distribution de sommes prélevées sur les réserves disponibles ; en ce cas, la décision indique expressément les postes de réserve sur lesquels les prélèvements sont effectués.
Les modalités de mise en paiement des sommes distribuées sont fixées par les associés ou, à défaut, par la gérance.
Les pertes, s’il en existe, s’imputent d’abord sur les bénéfices non encore répartis, ensuite sur les réserves, puis sur le capital ; le solde, s’il y a lieu, est supporté par les associés proportionnellement à leurs parts sociales.
Art. 32 Dissolution – Liquidation
La société est en liquidation dès l’instant de sa dissolution quelle qu’en soit la cause.
Cependant, cette dissolution ne produit ses effets à l’égard des tiers qu’à compter de la date à laquelle elle est publiée au Registre du Commerce et des Sociétés.
La personnalité morale de la société subsiste pour les besoins de la liquidation jusqu’à la clôture de celle-ci.
Toutefois, la mention “ société en liquidation ” ainsi que le nom du ou des liquidateurs doivent figurer sur tous actes et documents émanant de la société et destinés aux tiers.
La liquidation est faite par un ou plusieurs liquidateurs pris parmi les associés, ou en dehors d’eux, et nommés par décision ordinaire des associés, ou, à défaut, par ordonnance du Président du Tribunal Judiciaire statuant sur requête de tout intéressé.
Le liquidateur, ou chacun d’eux s’ils sont plusieurs, représente la société : il a les pouvoirs les plus étendus pour réaliser l’actif et acquitter le passif.
Le produit net de la liquidation, après l’extinction du passif et des charges sociales et le remboursement aux associés du montant nominal non amorti de leurs parts sociales, est partagé entre les associés proportionnellement au nombre de leurs parts.
Art. 33 Contestations
Toute contestation qui pourrait s’élever pendant la durée de la société ou lors de la liquidation entre associés, relativement aux affaires sociales, sera soumise au Tribunal Judiciaire territorialement compétent.
Art. 34 Frais
Tous les frais, droits et honoraires entraînés par le présent acte et ses suites, dont une évaluation approximative figure dans l’état visé sous l’article 39, incomberont conjointement aux soussignés, au prorata de leurs apports, jusqu’à ce que la société soit immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés.
À compter de cette immatriculation, ils seront entièrement pris en charge par la société qui devra les amortir avant toute distribution du bénéfice.
Art. 35 Pouvoirs
Toutes les formalités requises par la loi à la suite des présentes, notamment en vue de l’immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés seront faites à la diligence et sous la responsabilité du gérant, avec faculté de se faire substituer par tout mandataire de son choix.
De plus, tous pouvoirs sont conférés au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour toute formalité pouvant être accomplie par une personne autre que le gérant.
Art. 36 Engagements contractés au nom de la société avant son immatriculation
Les soussignés donnent mandat au gérant désigné pour contracter pour le compte de la société en formation les engagements suivants :
1. Prendre en charge les frais, droits et honoraires relatifs à la constitution de la société et évalués à la somme de (montant des honoraires) euros.
2. Contracter auprès de (nom de la banque) un prêt de (montant) euros avec garantie hypothécaire sur les biens à acquérir.
Par ailleurs, est annexé aux présents statuts, un état des actes accomplis par Mme/M (Nom Prénom) pour le compte de la société en formation et des engagements qui en découlent pour la société.
L’immatriculation de la société au Registre du Commerce et des Sociétés emportera de plein droit reprise par elle-même des engagements ci-dessus.
Fait à (lieu), le (date), en (nombre) exemplaires.
Commentaire : 4 exemplaires sont requis par les parties, un pour l’enregistrement, un pour les archives et deux pour le greffe. Un exemplaire est remis à chaque associé.
Signatures :
Document est à jour au 07/12/2024
Document rédigé et maintenu à jour par :
L'équipe juridique Legimedia
Qu'est-ce qu'une Société Civile Immobilière de location ?
Une SCI c'est quoi ?
Une Société Civile Immobilière (SCI) est une forme juridique d'entreprise qui a pour principal objet la détention et la gestion d'un patrimoine immobilier. Elle permet à plusieurs personnes de regrouper leurs ressources financières pour acquérir et administrer des biens immobiliers, tels que des immeubles résidentiels, des locaux commerciaux ou des terrains.
Il est important de préciser que la SCI est généralement utilisée à des fins patrimoniales, familiales ou pour des activités immobilières non-commerciales. Elle est soumise à des obligations légales et administratives, telles que la tenue de comptes annuels, la déclaration des revenus fonciers et le respect des règles de gouvernance fixées par les statuts.
La Société Civile Immobilière (SCI) dédiée à la location est une forme juridique fréquemment utilisée. Elle rassemble des associés ayant des capacités d'investissement limitées, mais qui souhaitent collaborer pour générer des profits grâce à la location immobilière. Cette structure de SCI renforce la crédibilité des propriétaires auprès des banques lorsqu'ils sollicitent un prêt, ainsi que vis-à-vis des locataires qui perçoivent une gestion plus professionnelle des biens immobiliers mis en location. En optant pour une SCI de location, il est également possible de profiter des avantages fiscaux liés aux dispositifs de défiscalisation immobilière réservés à la location. Notre site vous offre des informations uniques et précieuses pour comprendre en détail les spécificités de la SCI de location et pour vous accompagner dans vos démarches juridiques en toute transparence.
Quels sont les avantages d’une SCI de location ?
Les avantages d'une SCI de location sont les mêmes que les avantages d'une SCI classique car les structures des sociétés sont les mêmes, c'est l'objet de la SCIL qui diffère. De ce fait, les avantages de la SCI telle que la responsabilité limitée des associés, la gestion facilitée et la flexibilité sont également présente pour une SCIL
L'un des principaux avantages de la SCI et de la SCIL, est la responsabilité limitée des associés. En effet la responsabilité de ceux-ci n'est engagée qu'à hauteur de leur investissement au capital, protégeant ainsi leurs biens personnels en cas de litige ou autre. L'un des autres avantages de la SCI est la simplicité de gestion. Chaque associé peut participer à la gestion de la société selon les modalités prévues dans les statuts de la SCI. La répartition des tâches et des responsabilités peut être clairement définie, ce qui facilite la prise de décisions et la coordination entre les associés. De plus, la SCI permet à plusieurs personnes de s'associer pour investir dans un bien immobilier locatif. Chaque associé peut contribuer financièrement à la SCI en fonction de ses moyens, ce qui permet d'accéder à des biens immobiliers plus importants ou à des emplacements plus attractifs. Cela offre également la possibilité de regrouper les risques et les charges liés à la location.
Enfin, la SCI comporte d'autres avantages tels qu'une transmission du patrimoine facilitée car les parts sociales peuvent être transmises plus simplement, via un acte de cession, que la propriété d'un bien immobilier en direct, favorisant ainsi la succession et évitant les éventuels problèmes de division du patrimoine entre les héritiers.
Quels sont les statuts constitutifs d’une SCI de location immobilière ?
Quel est l’objet social de la SCI ?
L'objet social de la SCIL doit obligatoirement être un objet en rapport avec la réalisation d’investissements locatifs à plusieurs. Lorsque vous réalisez les statuts de votre SCIL, plusieurs choix sont possibles parmi les suivants :
- L'acquisition, la propriété, la mise en valeur, la gestion, la location, l'administration et la disposition de biens immobiliers en vue de leur exploitation locative.
- L'acquisition, la construction, la rénovation, la détention et la location de biens immobiliers destinés à la location résidentielle.
- L'acquisition, la gestion et la location de locaux commerciaux, bureaux ou espaces industriels.
La gestion et la location saisonnière de biens immobiliers tels que des appartements, des maisons de vacances, des gîtes, etc. - La détention et la location de biens immobiliers à des fins d'investissement et de perception de revenus locatifs.
Il est important que l'objet social de la SCI soit clairement défini dans les statuts afin de préciser l'activité principale de la société. Cela permettra de délimiter les activités de la SCI et d'assurer sa conformité avec la législation en vigueur.
Quelles sont les clauses obligatoires à insérer ?
Lors de la constitution de la SCI, les statuts sont primordiaux, savoir les rédiger correctement peut se révéler déterminant pour la suite de votre entreprise. Les statuts sont obligatoirement rédigés par écrit et doivent contenir un certain nombre d'éléments, à savoir :
- la forme de la société ;
- la dénomination de la société ;
- la durée ;
- l'objet social ;
- le siège social ;
- l'identification des associés ;
- les apports des associés ;
- le capital social ;
- les règles de fonctionnement de la SCI.
La rédaction des statuts peut prendre deux formes, soit par acte notarié soit par acte sous seing privé.
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Quels sont les avantages fiscaux et pratiques d’une SCI de location immobilière ?
Quels sont les avantages fiscaux ?
En matière d'imposition, les SCI ont la possibilité de choisir entre deux options d'imposition des revenus fonciers : l'imposition au niveau de la société ou l'imposition individuelle des associés. Cette flexibilité permet d'optimiser la fiscalité en fonction de la situation de chaque associé. Les SCI peuvent également bénéficier du régime de l'amortissement des biens immobiliers. Cela signifie que vous pouvez déduire une partie de la valeur du bien de vos revenus fonciers, ce qui réduit l'impôt à payer. L'amortissement peut être un avantage fiscal significatif, surtout au cours des premières années de détention du bien.
Aussi, les charges liées à la gestion et à l'entretien du bien immobilier peuvent aussi être déduites des revenus fonciers de la SCI. Cela comprend les frais de réparation, d'assurance, de gestion, de travaux, etc. Ces déductions réduisent le montant imposable des revenus fonciers.
Enfin, les derniers avantages fiscaux que nous pouvons évoquer sont les facilités de transmission. La SCI peut faciliter la transmission et la succession du patrimoine immobilier. Les parts sociales de la SCI peuvent être transmises plus facilement que la propriété d'un bien immobilier en direct. Cela peut permettre de planifier la transmission du patrimoine de manière plus souple et de réduire les droits de succession.
Y a-t-il des risques lors de la création d’une SCI de location immobilière ?
Quelles sont les principales obligations à respecter ?
Avant toutes choses, pour que votre société puisse exercer ses activités normalement, elle doit être inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés. Selon les règles en vigueur dans votre pays. Cela implique de fournir les documents nécessaires et de payer les frais d'immatriculation. En ce qui concerne la tenue de la comptabilité, il y a également des obligations à respecter. La société doit tenir une comptabilité régulière et conforme aux normes comptables en vigueur dans votre pays. Cela implique de maintenir des registres comptables, d'établir des états financiers annuels et de respecter les obligations de déclaration fiscale.
Ensuite, vous devez déclarer les revenus de la SCI et payer les impôts et taxes applicables selon les réglementations fiscales en vigueur. Cela comprend la déclaration des revenus fonciers, la TVA (si applicable) et autres impôts locaux ou nationaux.
En tant que propriétaire de biens immobiliers en location, vous devez respecter les règles et les obligations légales concernant la location de biens. Cela peut inclure la rédaction de contrats de location conformes à la loi, le respect des droits des locataires, le dépôt de garantie, les normes de sécurité et d'habitabilité, etc.
Certaines modifications ou événements importants concernant la SCI, tels que le changement de gérant ou la modification des statuts, doivent être publiés dans un journal d'annonces légales conformément aux exigences légales en vigueur. Vous devez respecter les engagements contractuels de la SCI, tels que les contrats de prêt, les contrats de location, les contrats de services, etc. Cela implique de respecter les termes et conditions des contrats, d'honorer les paiements convenus et de respecter les échéances.
Et pour finir, vous devez organiser régulièrement des réunions d’associés et tenir des registres précis des décisions prises et des événements importants de la SCI.
Quels sont les risques liés à la gestion d’une SCI ?
Bien que les associés d'une SCI bénéficient généralement d'une responsabilité limitée, il existe des situations où leur responsabilité peut être engagée. Par exemple, si la SCI est utilisée de manière frauduleuse ou si elle ne respecte pas ses obligations légales, les associés peuvent être tenus personnellement responsables des dettes ou des préjudices causés.
La création d'une SCI implique des coûts, tels que les frais d'enregistrement, les honoraires d'un notaire ou d'un avocat, ainsi que les frais de gestion courante de la société. De plus, la détention d'un bien immobilier locatif peut entraîner des charges supplémentaires, telles que les frais d'entretien, les taxes foncières, les assurances, etc. Il est important de s'assurer que les revenus locatifs générés sont suffisants pour couvrir ces coûts et charges.
La gestion d'une SCI implique aussi de se conformer à certaines obligations légales et réglementaires, telles que la tenue d'une comptabilité appropriée, le respect des délais de déclaration fiscale, l'application des règles en matière de location, etc. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions ou des litiges juridiques.
Quels sont les risques liés à la location immobilière ?
Lorsqu'on parle de risque concernant les sociétés créé à des fins locatives, celui qui revient en premier est le risque concernant les loyers impayés.
En France, la protection accordée aux locataires est considérable, avec des mesures telles que l'impossibilité d'expulsion sans solution alternative et la trêve hivernale. Cependant, cela peut laisser les propriétaires dans une situation délicate, les obligeant souvent à entamer des procédures longues et coûteuses. C'est pourquoi il est essentiel de choisir des locataires ayant un dossier solide. Il convient de noter que des assurances sont également disponibles pour atténuer ce risque. Par ailleurs, la période d'occupation continue de l'appartement entraîne une usure qui peut être considérée comme une double peine.
La vacance locative se produit lorsque l'appartement n'est pas occupé par un locataire, entraînant une absence de loyers perçus. Cette situation survient souvent lorsque l'emplacement de l'appartement est peu attractif, lorsque le loyer demandé est excessif ou lorsque l'état de l'appartement laisse à désirer.
Ces deux risques peuvent être relativement facilement anticipés en étant extrêmement sélectif dans le choix de l'investissement immobilier et du locataire.
En conséquence, lorsque ces risques se matérialisent, il y a absence de revenus locatifs tandis que certaines charges continuent à être supportées.
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Quelles sont les différences entre une SCI de location meublée et une SCI de location non meublée
SCI et location non meublée
Lors de la location d'un logement non meublé, également connue sous le nom de location nue, certaines conditions doivent être respectées. Le bail doit avoir une durée minimale de trois ans, le dépôt de garantie ne peut pas excéder le montant d'un loyer, et le locataire doit donner un préavis de départ d’un à trois mois selon la localisation du logement. De son côté, le propriétaire doit informer le locataire de sa décision de ne pas renouveler le bail au moins six mois avant la date d'échéance. De plus, le propriétaire devra déclarer les revenus fonciers. Pour une Société Civile Immobilière (SCI) souhaitant louer un logement vide, il est nécessaire de soumettre à l'administration fiscale une déclaration n°2072.
SCI et location meublée
Dans le cas d'une location meublée, les conditions diffèrent de la location nue. Le bail doit avoir une durée minimale d'un an, mais peut être réduit à neuf mois pour les locataires étudiants. Le dépôt de garantie peut atteindre jusqu'à deux loyers, et le préavis de départ pour le locataire est d'un mois minimum. En revanche, le préavis du propriétaire est de trois mois avant la date d'échéance. De plus, le propriétaire devra déclarer les revenus locatifs. Pour une Société Civile Immobilière (SCI) souhaitant louer un logement meublé, il est nécessaire de déposer une déclaration n°2065 auprès de l'administration fiscale.
À moins de circonstances exceptionnelles, une location meublée réalisée par une SCI est considérée comme une activité commerciale. Cela s'applique également aux locations saisonnières. Par conséquent, il sera nécessaire d'opter pour le régime de l'impôt sur les sociétés (IS). La SCI perdra également sa transparence fiscale.
Quels types d’assurances dois-je prendre si je crée une SCI de location immobilière ?
Pourquoi prendre une assurance ?
L'immobilier est un domaine réglementé qui présente certaines exigences, et bien que cela puisse sembler complexe, il est indéniable que ces obligations ont leur importance.
En ce qui concerne la détention d'un bien immobilier, qu'il soit occupé ou non, il est impératif pour le propriétaire de souscrire une assurance qui offre une large couverture en cas d'incidents pouvant survenir sur le bien. Cette assurance couvre un large éventail de risques tels que les incendies, les événements climatiques (tempête, neige, grêle), les dégâts des eaux, le vol, le vandalisme, les bris de glace, les attentats, les catastrophes naturelles et technologiques, ainsi que la responsabilité civile.
En cas d'incident touchant l'appartement ou causé par celui-ci, l'assurance prend en charge tous les scénarios possibles, d'autant plus que le locataire est également tenu de souscrire une assurance complémentaire à celle du propriétaire, qui est déjà très complète.
Qui est responsable des dommages liés à une location immobilière ?
En matière de location immobilière, la responsabilité des dommages peut varier en fonction de la situation spécifique :
- La responsabilité peut venir du locataire : Le locataire est généralement responsable des dommages causés à l'intérieur du logement pendant la durée de la location. Cela inclut les dégradations, les fissures, les taches, etc. Le locataire est tenu de restituer le bien en bon état, sauf usure normale, à la fin du contrat de location.
- La responsabilité peut venir du propriétaire : Le propriétaire est responsable des dommages résultant de vices cachés ou de défauts structurels du logement. Il est tenu de fournir un logement en bon état et de garantir sa conformité aux normes de sécurité et d'habitabilité.
- La responsabilité peut être partagée : Dans certains cas, la responsabilité des dommages peut être partagée entre le locataire et le propriétaire. Par exemple, si le locataire n'a pas signalé un problème de plomberie qui a entraîné des dégâts des eaux, ou si le propriétaire n'a pas effectué les réparations nécessaires malgré une demande du locataire.
Quels types d’assurances peut-on mettre en place pour la SCI ?
Pour une Société Civile Immobilière (SCI), il est possible de mettre en place plusieurs types d'assurances visant à protéger les biens immobiliers détenus par la société et à couvrir les risques associés. Parmi ces assurances figurent l'assurance multirisques habitation qui couvre les dommages matériels, l'assurance loyers impayés qui offre une protection contre les défauts de paiement des locataires, l'assurance responsabilité civile qui couvre les dommages causés à des tiers, et l'assurance propriétaire non-occupant qui protège les biens vacants ou non occupés. Ces différentes assurances permettent à la SCI de se prémunir contre les divers risques auxquels elle est confrontée et de bénéficier d'une protection adéquate pour ses biens immobiliers.
Notre exemple de modèle de statuts de SCI de location
Sur notre site internet vous trouverez un modèle déjà rempli que vous pouvez modifier directement sur word.
Sommaire
Sommaire
Article 1 : Forme
Article 2 : Objet
Article 3 : Dénomination sociale
Article 4 : Durée
Article 5 : Siège social
Article 6 : Apports
Article 7 : Capital social
Article 8 : Augmentation et réduction du capital
Article 9 : Parts sociales
Article 10 : Scellés
Article 11 : Responsabilité des associés
Article 12 : Faillite d'un associé
Article 13 : Cession de parts
Article 14 : Transmission par décès ou en suite de liquidation de communauté entre époux
Article 15 : Époux communs en biens
Article 16 : Retrait d'un associé
Article 17 : Gérance
Article 18 : Durée d'exercice des fonctions de gérant
Article 19 : Pouvoirs
Article 20 : Responsabilité
Article 21 : Action sociale
Article 22 : Décisions des associés
Article 23 : Assemblées
Article 24 : Décision unanime dans un acte
Article 25 : Consultation écrite
Article 26 : Décisions ordinaires
Article 27 : Décisions extraordinaires
Article 28 : Information des associés
Article 29 : Exercice social
Article 30 : Comptes sociaux - rapports de la gérance - approbation des comptes
Article 31 : Affectation et répartition des résultats
Article 32 : Dissolution - liquidation
Article 33 : Contestations
Article 34 : Frais
Article 35 : Pouvoirs
Article 36 : Engagements contractés au nom de la société avant son immatriculation
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