Contrat d'entreprise

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Contrat d’entreprise

Le présent contrat est conclu entre les soussignés :

(Monsieur ou Madame X), né(e) le (date) à (lieu de naissance), demeurant au (indiquer l'adresse), de nationalité (à préciser).

OU

La société (nom de la société), au capital de (montant du capital) Euros dont le siège social est à (Ville), immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de (Ville), sous le numéro (préciser le numéro). Le représentant légal est (Monsieur ou Madame X) demeurant à (adresse).

Désigné(e) ci-après « le Maître de l’ouvrage »,



Et,

(Monsieur ou Madame X), né(e) le (date) à (lieu de naissance), demeurant au (indiquer l'adresse), de nationalité (à préciser).

OU

La société (nom de la société), au capital de (montant du capital) Euros dont le siège social est à (Ville), immatriculée au Registre du commerce et des sociétés de (Ville), sous le numéro (préciser le numéro). Le représentant légal est (Monsieur ou Madame X) demeurant à (adresse).

Désigné(e) ci-après « l’Entrepreneur ».

Il a été convenu ce qui suit :

Article 1 – Objet du contrat

Le présent contrat a pour objet de déterminer les modalités et conditions de l’exécution des travaux réalisés par l’Entrepreneur pour le compte du Maître de l’ouvrage.

L’Entrepreneur exécute sa prestation de manière totalement indépendante.

Article 2 – Description de l’ouvrage réalisé

L’Entrepreneur s’engage à réaliser la prestation suivante : (à détailler) (le Maître de l’ouvrage devra ici préciser tout ce qui caractérise la prestation qui doit être réalisée par l’Entrepreneur, le lieu, le matériel…).

Article 3 – Documents et éléments du contrat

Le Maître de l’ouvrage est tenu de remettre à l’Entrepreneur toute information ou document nécessaire à l’exécution de l’ouvrage dont notamment (préciser les pièces à transmettre).

Le contrat d’entreprise se matérialise par le présent document ainsi que les documents suivants (détailler les documents faisant partie intégrante du contrat : devis, plans...).

Ces documents seront annexés au contrat et font parties intégrantes du présent contrat.

Article 4 – Durée et résiliation

Le présent contrat est conclu pour une durée de (indiquer le nombre d'années) à compter de sa signature le (date).

Ainsi, l’Entrepreneur devra avoir réalisé et achevé sa prestation pour le (date), date du terme du présent contrat.

Le contrat pourra être renouvelé tacitement dans les mêmes conditions pour une durée de (à préciser), sauf si l'une des parties notifie par lettre recommandé avec avis de réception la résiliation du contrat à l’autre des parties.

Cette notification devra se faire au moins (nombre) mois avant le terme du contrat. Le contrat prendra fin automatiquement lorsque le courrier recommandé avec accusé de réception notifiant la rupture est resté sans réponse pendant (nombre de mois/jours).

Article 5 – Prix et modalités de paiement

Le Maître de l’ouvrage s’engage à payer le prix de la prestation, soit d’un montant de (montant) euros HT.

Un taux de TVA de (taux) % s’applique. Le montant total de la réalisation des travaux s’élève à (montant) euros.

Le prix est payable (à préciser : comptant, à la livraison de l’ouvrage, en mensualités, en deux tranches, etc.), soit le (date), par (préciser le mode ou les modes de paiement).

Tout retard de paiement sera assujetti à un intérêt moratoire de (taux) % sur le prix total de la prestation.

Des réductions de prix pourront être accordées par l’Entrepreneur dès lors que des défauts affectent l’usage normal de l’ouvrage, si cet usage ne relève pas d’un cas de force majeure, d’une faute du Maître de l’ouvrage ou d’un fait d’un tiers.

Article 6 – Obligations des parties

6.1 Obligations du Maître de l’ouvrage

Le Maître de l’ouvrage s’engage à payer le prix convenu et à respecter les délais de paiement dans les conditions énoncées ci-dessus.

Le Maître de l’ouvrage s’engage à réceptionner la prestation une fois réalisée. Il procèdera à l’inspection de sa bonne exécution conformément aux spécifications données au sein du présent contrat d’entreprise.

6.2 Obligations de l’Entrepreneur

L'Entrepreneur s'engage à réaliser les travaux commandés par le Maître de l'ouvrage conformément à la description spécifiée dans le présent contrat

L’Entrepreneur est soumis à une obligation de conseil et de sécurité envers le Maître de l’ouvrage concernant la prestation qu’il doit fournir.

Article 7 – Sous-traitance

Dans le cas où l’Entrepreneur sous-traite une partie de sa prestation, il devra en informer de manière préalable et écrite le Maître de l’ouvrage.

Par conséquent, le présent contrat s’applique dans les mêmes conditions aux sous-traitants. L’Entrepreneur demeure responsable de l’exécution des services sous-traités.

L’Entrepreneur s’engage à sélectionner des sous-traitants qualifiés pour la réalisation des services sous-traités.

Le Maître de l’ouvrage se réserve le droit de refuser tout sous-traitant proposé par l’Entrepreneur s’il estime que celui-ci ne dispose pas des qualifications requises dans le cadre des travaux.

Article 8 – Invocation des défauts apparents

Le Maître de l’ouvrage a le droit d’omettre des réserves et de signaler par notification écrite tous défauts apparents lors du procès-verbal de réception ou pour tous défauts révélés a posteriori, et ce, 1 an à compter de la réception des travaux (délai de la garantie de parfait achèvement).

Commentaire : ce délai peut être ramené à 2 ans, dans ce cas, il s’agit de la garantie biennale. La garantie biennale couvre les défauts ne pouvant pas être pris en charge par la garantie décennale.

L’Entrepreneur est dans l’obligation de procéder à des réparations dans un délai raisonnable, sauf si le défaut résulte de l’usage ou de l’usure normale de l’ouvrage.

Le Maître de l’ouvrage s’engage à signaler immédiatement tous défauts qui peuvent être réparés rapidement afin d’éviter de nouveaux dommages. Si le Maître de l’ouvrage ne signale pas le défaut dès lors qu’il en a connaissance, celui-ci supportera lui-même les conséquences de ce défaut qui aurait pu être évitées par une réaction immédiate.

A l’expiration de la garantie de parfait achèvement, la garantie biennale débute pour une durée de 10 ans à compter de la réception des travaux. A ce titre, l’Entrepreneur s’oblige à réparer les dommages compromettant la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination.

Article 9 – Vice caché

Un vice caché est défini comme un défaut non apparent au moment de la réception des travaux, mais qui est découvert après la réception et qui affecte substantiellement la qualité ou la conformité des travaux par rapport aux spécifications convenues.

Le vice caché peut être couvert par la garantie de parfait achèvement soit lors de la première année suivant la réception des travaux ou par la garantie décennale si ce vice caché compromet à la solidité de l’ouvrage ou le rend impropre à son usage.

Article 10 – Responsabilité

L’Entrepreneur est présumé responsable des défauts apparents ou cachés survenus sur l’ouvrage, sauf s’il démontre que ces dommages proviennent de cause étrangère telle que qu’un fait de force majeure, le fait d’un tiers ou une faute du Maître de l’ouvrage.

Article 11 – Assurance

L’Entrepreneur se doit de souscrire à une assurance responsabilité civile d’entreprise adéquate et en vigueur pour toute la durée du présent contrat d’entreprise ainsi qu’à toutes autres assurances complémentaires.

D’autre part, le Maître de l’ouvrage s’assurera contre ses propres risques au regard de son intérêt personnel et de son appréciation.

Le Maître de l’ouvrage a la possibilité de demander à tout moment lors de l’exécution du présent contrat d’entreprise un justificatif quant à la souscription d’une assurance par l’Entrepreneur.

Article 12 – Confidentialité

Dans le cadre de l'exécution du présent contrat et pour une période de (durée) après son terme, les parties reconnaissent que des informations confidentielles peuvent être partagées. Une information confidentielle peut être entendue comme toute information, qu'elle soit orale, écrite ou électronique, qui est clairement identifiée comme étant confidentielle ou qui, de par sa nature, devrait être raisonnablement considérée comme confidentielle.

Les parties prendront des mesures raisonnables pour protéger les informations confidentielles de toute divulgation non autorisée, y compris, mais sans s'y limiter, l'utilisation de mots de passe, de chiffrement et d'autres dispositifs de sécurité appropriés.

Article 13 – Force majeure

Aucune des parties au contrat ne saurait être tenue responsable d’un évènement de force majeure rendant impossible l’exécution de tout ou partie de ses obligations notamment si cet événement est indépendant de la volonté des parties, échappant à leur contrôle, tel que, sans s’y limiter, un acte de guerre, un acte terroriste, un conflit social majeur, etc.

En cas de la survenance d’un événement de force majeure, la partie lésée doit informer l’autre partie par écrit exposant de manière détaillée la nature de l’événement ainsi que les conséquences sur l’exécution du présent contrat.

Si les circonstances obligent l’une des parties à suspendre temporairement l’exécution du contrat pendant (durée), l’une des parties pourra demander la résiliation du présent contrat.

Article 14 – Résiliation

Ce contrat est résiliable à tout moment par l’une des parties moyennant un préavis de (durée), notifié par lettre recommandée avec accusé de réception.

Le Maître de l’ouvrage sera tenu de régler tous les paiements dus pour les travaux déjà réalisés.

En cas de faute grave ou d’inexécution des obligations contractuelles, le présent contrat sera automatiquement résilié par la partie lésée.

Article 15 – Loi applicable et Litiges

La loi applicable au présent contrat est la loi française.

Lorsqu’un litige survient, les parties chercheront en premier lieu un accord amiable.

À défaut d’accord et pour toute contestation des parties au contrat, les parties donnent compétence au Tribunal de (préciser la juridiction) de (indiquer la ville).

Article 16 – Élection du domicile

Pour l'exécution du présent contrat, les parties font respectivement élection de leur domicile en leurs sièges sociaux ou adresses indiqués à la première page.

Toute modification de domicile devra être signifiée par les parties par lettre recommandée avec accusé de réception afin que cela lui soit opposable.

Fait à (Ville), le (date), en (nombre) exemplaires originaux.

Le Maître de l’ouvrage L’Entrepreneur

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Qu'est-ce qu'un contrat d'entreprise (ou de louage d'ouvrage) ?

La définition générale selon le Code Civil

Le contrat d’entreprise est un contrat commercial par lequel, un prestataire de services s’engage à faire quelque chose pour l’autre partie, le client maître d'ouvrage, en contrepartie d’une rémunération. On trouve la définition du contrat d'entreprise au sein de l'article 1710 du Code Civil. Il est désigné comme un "louage d'ouvrage et d'industrie". Il regroupe le maître d'ouvrage, l'entrepreneur, et éventuellement, le sous-traitant auquel l'entrepreneur peut recourir. L'entrepreneur demeure responsable de la prestation fournie par le sous-traitant. 

Ce contrat ne suppose pas nécessairement un lien de subordination entre les parties, l'entrepreneur exerce son activité de manière indépendante. 

Le contrat d'entreprise fait partie des contrats de fournisseurs de service d'après l'Union Européenne, il contient une obligation de faire pour l'entrepreneur à l'encontre du maître d'ouvrage, tandis que le maître d'ouvrage s'engage à payer le prix convenu.

Une définition incluant le salariat et le mandat

L'inconvénient avec la définition que nous fournit l'article 1710 du Code Civil, c'est qu'elle englobe à la fois le contrat d'entreprise, le contrat de travail et le mandat, ce qui peut rendre la distinction entre ces types de contrats plus complexe et susciter des situations ambiguës.

Comment qualifier un contrat d'entreprise ? 

Une qualification d'un modèle plus large que l'entrepreneur général et la prestation de service

Afin d'être plus précis, la doctrine a pu fournir une autre définition pour distinguer le contrat d'entreprise d'autres contrats similaires : c'est un contrat par lequel une personne, le maître d'ouvrage, charge une autre, appelée l'entrepreneur, moyennant rémunération d'exécuter un travail en toute indépendance et sans le représenter. Le maître d'ouvrage et l'entrepreneur sont deux personnes totalement indépendantes l'une de l'autre.

Le contrat d'entreprise est donc onéreux par principe. Il peut porter sur un travail matériel comme intellectuel. L'article 1779 du Code Civil regroupe trois catégories de contrat d'entreprise qui n'en sont pas en réalité, le texte traduit en réalité un modèle de société dépassé.

Trois éléments majeurs caractérisent le contrat d'entreprise :

  • L'exécution d'un travail : Pour la qualification du contrat, il faut d'abord le distinguer des autres louages d'ouvrage concernant les modalités d'exécution (contrat de transport, contrat de travail). Il ne s'agit donc pas d'un bail, qui consiste à mettre un bien à la disposition d'une personne. Le contrat d'entreprise vise la réalisation d'un travail, on parle également de prestation de services, voire de fourniture de produits. Mais alors, bien que ces deux contrats diffèrent beaucoup, la difficulté réside dans le fait qu'ils se retrouvent bien souvent combinés. Dans cette situation de contrat mixte, les juges choisiront soit la qualification accessoire, soit distributive, voire aucune qualification. Par exemple, pour les avocats il y a une prestation de services et un mandat, c'est alors la qualification distributive qui est retenue en jurisprudence, de même, pour les contrats de gestion de portefeuille. On fait également la distinction avec les contrats de transport, dans cette hypothèse, il y a obligatoirement déplacement de la chose ;
  • L'indépendance : C'est le critère qui le distingue du contrat de travail, louage de la force de travail ;
  • L'absence de représentation : C'est la distinction avec le mandat. Des combinaisons existent, la loi préférera ici une qualification unique, comme le contrat de promotion immobilière, le promoteur fait construire mais représente ses clients dans les rapports avec les ouvriers. À l'inverse, le contrat de mandat va instaurer une représentation du mandant par le mandataire, là où dans les contrats de construction l'entrepreneur voire le sous-traitant agissent pour leur propre compte.

Quelle est la différence entre un contrat d'entreprise et un contrat de travail ?

Le contrat d'entreprise et le contrat de travail sont fondamentalement différents. Le contrat de travail inclut nécessairement un lien de subordination, avec des directives données au salarié, qui sera sanctionné en cas de non-respect de celles-ci. Le contrat d'entreprise exclut ce lien de subordination entre le maître d'ouvrage et l'entrepreneur, l'entrepreneur est libre de sa prestation tant qu'il respecte les consignes du maître d'ouvrage, d'où la possibilité pour lui de recourir à la sous-traitance, par exemple.

Quelle est l'importance de l'assurance dans ce type de contrat de prestation de service ?

L’assurance joue un rôle important dans les contrats d’entreprise. Elle permet de protéger l’entrepreneur contre les risques auxquels il s’expose lors de l’exécution de la prestation de service.

Dans le cadre de la conclusion d’un contrat d’entreprise pour les entreprises du secteur du bâtiment et de travaux publics, une assurance dommage-ouvrage doit être obligatoirement souscrite par l’entrepreneur en charge de l’exécution des travaux. Cette assurance permet de couvrir les dommages entrant dans le champ de la garantie décennale. 

Quelles sont les obligations des parties dans un contrat d’entreprise ?

L'obligation principale incorporée dans le contrat d'entreprise est une obligation de résultat, conformément aux dispositions prévues par l'article 1792 du Code Civil. Cependant, la doctrine a tendance à faire la distinction concernant les modalités d'exécution, entre les prestations intellectuelles (obligation de moyens) et les réalisations concrètes (obligation de résultat). Pour supporter les risques de la chose, tout dépend du déroulement du contrat. Les articles 1788 et 1790 font alors la distinction "Si, dans le cas où l'ouvrier fournit la matière, la chose vient à périr, de quelque manière que ce soit, avant d'être livrée, la perte en est pour l'ouvrier, à moins que le maître ne fut en demeure de recevoir la chose". Ici, les risques sont attachés à la maîtrise matérielle du bien, qu'importe qui en est propriétaire.

Le cas de l'action directe du sous-traitant contre le maître d'ouvrage a été sujet à de nombreux débats et aboutit à plusieurs jurisprudences. Aujourd'hui, la sous-traitance est un mode de fonctionnement généralisé, l'entrepreneur principal délègue en effet une partie des travaux qu'il a initialement à sa charge, moyennant un prix. À savoir que l'entrepreneur n'est pas entièrement libre sur la question, le maître d'ouvrage a son mot à dire sur la personne du sous-traitant mais également sur le prix qu'il propose. La fixation du prix devra donc être faite entre l'entrepreneur et le sous-traitant mais le maître d'ouvrage devra en être informé.

La loi du 31 décembre 1975 visait à garantir le paiement du sous-traitant, trop souvent mis de côté auparavant. Il peut alors engager une action directe selon cette loi spéciale et impérative, contre le maître d'ouvrage. Elle constitue un élément essentiel du contrat et il est impossible d'y renoncer.

Après plusieurs débats houleux et plusieurs publications de jurisprudence, l'arrêt de la Cour de cassation du 13 septembre 2005 a posé que la simple connaissance de fait qu'un sous-traitant intervienne sur le chantier ne suffit pas à caractériser un accord d'agrément. Autrement dit, pour la Cour de cassation, l'acceptation du sous-traitant par le maître d'ouvrage est possible même après conclusion du contrat de sous-traitance, néanmoins, si elle peut être tacite, elle ne doit pas être équivoque.

Des obligations prétoriennes se sont instaurées au cours de l'évolution du droit, à savoir l'instauration d'une obligation d'information mais aussi de sécurité.

Suite à cela, les obligations du maître d'ouvrage sont claires : payer le prix, retirer la chose et la recevoir, acte au cours duquel le transfert de propriété et des risques a lieu. À savoir qu'en matière de vices cachés, le moment du transfert des risques, réception ou mise en demeure, n'a rien à voir avec le transfert de propriété. Le paiement du prix peut différer ainsi que le transfert de propriété, à l'instar du contrat de vente, selon les modalités qui ont été fixées en amont de la conclusion du contrat d'entreprise. Le prix peut se décomposer en un acompte versé avant le commencement des travaux, correspondant à une partie du prix total, puis, le solde du prix réglé après achèvement des travaux. L'entrepreneur n'est d'ailleurs pas obligé d'établir un devis avant toute conclusion du contrat et commencement des travaux, mais l'absence de devis peut entrainer certaines difficultés, en particulier sur la détermination du prix et de la réalité des travaux. Afin de pallier ces difficultés, l'établissement d'un devis voire une détermination en amont du prix par la mise en place d'un marché à forfait sont des comportements rationnels selon les usages professionnels.

S’agissant de l’entrepreneur, celui-ci doit réaliser les travaux ou services, et ce, conformément aux spécifications, aux délais et à la qualité définis au sein du contrat d’entreprise. Il tiendra informer le maître d’ouvrage sur l’avancement des travaux ou de la prestation ainsi que de tout problème survenu lors de son exécution, retard ou modification du contrat.

Comment rédiger le contrat d'entreprise ?

Le contrat d’entreprise doit être adapté à la nature spécifique des services ou des travaux, il est nécessaire d’intégrer les éléments suivants :

  • Identification des parties : il est essentiel d’inclure les noms et coordonnées complètes de toutes les parties contractantes, à savoir l’entrepreneur et le maître d’ouvrage ;
  • Objet du contrat : l’objet du contrat permet de décrire le service ou le travail qui doit être réalisé par l’entrepreneur pour le compte du maître d’ouvrage ;
  • Prix et modalités de paiement : le montant total à payer ainsi que les modalités de paiement (acompte, paiement à la livraison...) doivent être définis.
  • Durée du contrat : la durée du contrat est définie par les parties lors de la phase de négociation et doit être insérée dans le contrat d'entreprise ; 
  • Obligations des parties : les obligations et droits de l’entrepreneur ainsi que du maître d’ouvrage sont déterminées au sein du contrat d’entreprise ;
  • Résiliation du contrat : les conditions dans lesquelles le contrat peut être résilié ;
  • Loi applicable et mécanisme de règlement des litiges : les parties doivent déterminer la loi qui régit le contrat et ainsi comment les litiges éventuels seront résolus que ce soit par l’arbitrage ou le recours aux tribunaux.

Pour en savoir plus, vous trouverez en téléchargement un modèle de contrat d’entreprise mis à jour et rédigé conformément au droit en vigueur.

Notre modèle de document 

Exemple type de modèle de contrat d'entreprise à télécharger au format PDF/Word

Pour faciliter la création de votre contrat d'entreprise, nous vous proposons un exemple de modèle à télécharger au format PDF ou Word rédigé par notre équipe de juristes au regard de la législation en vigueur. Ce modèle préétabli inclut l'ensemble des éléments essentiels à un contrat d'entreprise. 

Sommaire

Article 1 – Objet du contrat

Article 2 – Description de l’ouvrage réalisé

Article 3 – Documents et éléments du contrat

Article 4 – Durée et résiliation

Article 5 – Prix et modalités de paiement

Article 6 – Obligations des parties

Article 7 – Sous-traitance

Article 8 – Invocation des défauts apparents

Article 9 – Vice caché

Article 10 – Responsabilité

Article 11 – Assurance

Article 12 – Confidentialité

Article 13 – Force majeure

Article 14 – Résiliation

Article 15 – Loi applicable et Litiges

Article 16 – Élection du domicile